Quand on est parent, la décision d’immigrer ne se pose pas sans avoir pris des renseignements sur l’école au Québec: modalités d’inscription, niveau d’instruction, langue, rythme scolaire. Les questions sont nombreuses et les réponses sont souvent perdues dans les méandres d’internet.
Vous êtes chanceux, C&G Relocalisation by Classe Affaires a compilé pour vous les informations essentielles. Nos experts sont disponibles pour vous apporter conseils personnalisés, aide à la sélection d’école et assistance à l’inscription – le tout, parfaitement coordonné avec vos formalités administratives et votre recherche de logement. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus!
Inscrire son enfant dans le système public
L’adresse de votre futur logement déterminera l’école de vos enfants, c’est la carte scolaire. Les zones géographiques sont administrées par des centres de services scolaires (anciennement « commissions scolaires »). C’est directement aux bureaux des centres de services scolaires que se font les inscriptions des enfants pour les nouveaux arrivants.
Il y a des centres de services scolaires francophones et anglophones qui se superposent sur les mêmes territoires. Pour accéder à l’éducation anglophone, un certificat d’éligibilité est nécessaire et ses conditions d’obtention sont strictes.
Les enfants doivent avoir eu 5 ans au plus tard le 30 septembre de l’année de leur admission. Sinon, ils iront à la garderie.
L’école primaire commence à 5 ans par une année en classe maternelle, quelques écoles offrent une maternelle dès 4 ans. Après l’année de maternelle, il y a 6 années de primaire jalonnées par des examens ministériels (2ème, 4ème et 6ème année).
Le secondaire commence à 12 ans, il y a cinq années. Dès la 4ème année, une orientation vers un programme scientifique/math est possible, selon les capacités et le projet professionnel de votre adolescent.
Une école pour tous
Outre le programme scolaire classique, beaucoup d’écoles primaires et secondaires au Québec proposent des programmes enrichis en sciences, arts, informatique ou encore anglais.
Il existe aussi des écoles particulières pour lesquelles la carte scolaire ne s’applique pas:
- Les écoles alternatives: pédagogie basée sur les méthodes Montessori ou Freinet. L’admission se fait sur dossier ou pr tirage au sort et une implication importante est demandée aux parents.
- Les écoles avec des programmes de francisation: dans les centres de services scolaires francophones, des «classes d’accueil» permettent aux enfants non-francophones d’apprendre le français. Dans les centres de services scolaires anglophones, les écoles «French Immersion» offrent 50% d’enseignement en français.
- Les écoles à orientation artistique, scientifique, ou internationale. L’admission se fait en octobre de l’année précédente, sur dossier et/ou avec des tests de connaissances. Ces écoles sont très demandées et il y a des listes d’attente.
- Les écoles spécialisées pour les enfants à besoins particuliers (handicaps moteur, auditif ou visuel, autisme…). À noter que certaines écoles régulières ont une ou des classes spécialisées au sein même de l’établissement. Le choix de l’école ou de la classe se fait par un comité consultatif du centre de services scolaires. Un dossier scolaire et médical doit être préparé par les parents.
Le permis d’étude est-il nécessaire?
Quand un jeune de 16 ans et plus arrive au Québec pour étudier, qu’il soit avec sa famille ou seul, un permis d’étude est obligatoire. C’est à partir de cet âge qu’il est considéré comme un étudiant.
Spécificité québécoise, la grande majorité des jeunes vont au CEGEP (Collège d’Enseignement Général et Professionnel) après le secondaire pour suivre soit un cursus pré-universitaire de deux ans, soit un enseignement technique de 3 ans. Il existe aussi des Centres de Formation Professionnelle.
L’université est accessible à partir 18 ans. Montréal compte deux universités anglophones, McGill et Concordia, et deux universités francophones l’UQÀM (Université du Québec À Montréal) et l’UdeM (Université de Montréal).
Les «grandes écoles» de commerce ou d’ingénieur comme Polytechnique, HEC Montréal ou l’ETS par exemple, ont chacune leur université de rattachement.
L’Université de Sherbrooke a une antenne à Longueuil et l’Université Laval de Québec a une antenne à Montréal. L’Université TELUQ (Télé Université du Québec) offre des cours à distance.
L’enseignement privé
L’école au Québec, c’est aussi choisir de scolariser ses enfants dans une école privée; elles sont soumises aux mêmes obligations de programmes que les écoles publiques et aux mêmes obligations quant au choix de la langue d’enseignement mais elles ne sont pas soumises à la carte scolaire. Certaines proposent la scolarité depuis la maternelle jusqu’au CEGEP. L’admission se fait sur dossier et/ou par des tests d’admission.
Il existe aussi des établissements à caractère religieux ou encore des établissements avec des programmes scolaires d’autres pays: les lycées français (Collège International Marie-de-France et Collège Stanislas) et l’école allemande Alexander von Humboldt.
Les écoles privées francophones reçoivent une subvention de la province, les écoles privées anglophones n’en reçoivent pas, ce qui explique la grande différence de prix! En moyenne, une école privé francophone coûte 5,000$ par an quand une école privée anglophone coûte 20,000$.