Quand je me suis relocalisée à Montréal il y a 5 ans avec un fils de 4 mois, j’ai vite compris que, si certaines choses seraient plus faciles ici qu’à Paris (la poussette dans le bus, l’allaitement en public, les pataugeoires à tous les coins de rue, un appart avec 3 chambres et un jardin en ville), trouver une place en garderie… un peu moins!
Trouver une place en garderie
Pour dénicher une place en CPE à Montréal, l’équivalent des crèches publiques, il fallait commencer à s’inscrire sur les listes d’attente avant même d’arrêter la pilule, et encore…
À moi donc, la galère des appels aux garderies privées, des visites plus ou moins concluantes, la culpabilité de laisser mon enfant dans les bras d’une inconnue que je feelais so-so!
Après quelques mois en milieu familial (= chez une assistante maternelle qui s’est avérée une perle d’amour!), j’ai finalement eu la chance incroyable qu’une place se libère dans le CPE au travail de Monsieur.
Un appel, pas de visite, une demi-journée max pour prendre une décision parce que « vous comprenez, y’en a qui l’attendent la place« , et me voilà embarquée dans le merveilleux système québécois d’éducation à la petite enfance, pour le plus grand plaisir de mon grand, 2 ans, et de l’ancienne prof en moi.
Sans l’avoir vraiment méritée, je l’ai chérie cette place en CPE, et je ne reviens toujours pas des bienfaits de cette qualité de service dans l’éducation de mon fils.
Si une place en CPE est libre, il faut la prendre
Imaginez donc ma surprise, quand 5 ans plus tard, je vois des parents qui « magasinent » une place en Centre de la Petite Enfance, font la fine bouche, exigent de visiter les lieux avant d’accepter la place…
Parce que, depuis que le gouvernement a instauré la modulation des tarifs en fonction des revenus des parents et la maternelle dès 4 ans, les CPE qui sont sous-financés sans pour autant avoir la possibilité d’augmenter leur tarif de 8,70$ par jour, sont en concurrence avec les garderies privées à but lucratif et doivent travailler à pleine capacité, voire en sur-réservation parfois.
Ce qui, si on laisse la politique de côté, est à l’avantage des parents qui peuvent maintenant plus facilement mettre le pied dans la porte des CPE et profiter d’une place occasionnelle ou à durée déterminée dans l’espoir qu’elle se transforme en temps plein.
La liste d’attente centralisée
Autre innovation qui accélère le traitement des demandes: la liste d’attente centralisée, qui permet aux parents d’inscrire leurs enfants sur les listes d’attente de plusieurs services de garde subventionnés.
C’est la première étape à franchir quand vous vous installez à Montréal avec des enfants de moins de 5 ans. Si vous pouvez, n’attendez pas d’être sur place: inscrivez-vous à La Place 0-5 dès que vous avez une idée de votre date d’arrivée – quitte à inventer un numéro de téléphone et une adresse fictive dans Outremont à Montréal.
Ensuite, il ne vous reste plus qu’à vous lancer dans la recherche d’une garderie privée ou d’un milieu familial, selon vos besoins et ceux de votre enfant.
Un bon point de départ est le site Ma Garderie.
Si vous avez besoin d’aide pour mieux comprendre les différences entres les services de garde et pour faire votre choix, sachez que nous offrons plusieurs possibilités en fonction de vos besoins, de votre personnalité et de votre budget. De l’heure de conseil via Skype au service tout inclus de recherche et d’inscription en garderie, nous sommes là pour vous simplifier le casse-tête!
Contactez-nous sur notre site internet ou depuis LinkedIn, Facebook.
Au plaisir, Gwen et Clothilde